Plusieurs études et documentaires portent un regard critique sur l’industrie du poisson, avec des photos incroyables de fermes piscicoles à travers le monde. Beaucoup ont encore une vision plutôt romantique de la pêche, mais en matière de production alimentaire à grande échelle, l’image est en fait plutôt sombre.
La pêche aujourd’hui est confrontée à une série de problèmes graves, de la surpêche, de la pollution chimique à la mutation génétique suite aux expositions toxiques. Certains considèrent que par le biais de l’agriculture intensive et la pollution mondiale, la chair des poissons que nous mangeons est transformée en un cocktail chimique mortel.
Malgré cela, le commerce du poisson est en plein essor.
L’aquaculture se présente comme une solution durable à la surpêche. Mais en réalité, les fermes piscicoles causent effectivement plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. Il y a vraiment peu de différence, en termes de pollution de l’environnement, entre les parcs d’engraissement terrestres et ceux aquatiques.
Sous les fermes de saumon parsemées à travers les fjords norvégiens, il y a une couche de déchets de 15 mètres de hauteur, débordante de bactéries, médicaments et pesticides. Bref, tout le fond marin a été détruit, et puisque les fermes sont situées dans des eaux libres, la pollution de ces fermes n’est nullement maîtrisée.
La pêche aujourd’hui est confrontée à une série de problèmes graves, de la surpêche, de la pollution chimique à la mutation génétique suite aux expositions toxiques. Certains considèrent que par le biais de l’agriculture intensive et la pollution mondiale, la chair des poissons que nous mangeons est transformée en un cocktail chimique mortel.
Malgré cela, le commerce du poisson est en plein essor.
La pêche aujourd’hui est confrontée à une série de problèmes graves, de la surpêche, de la pollution chimique à la mutation génétique suite aux expositions toxiques. Certains considèrent que par le biais de l’agriculture intensive et la pollution mondiale, la chair des poissons que nous mangeons est transformée en un cocktail chimique mortel.
Malgré cela, le commerce du poisson est en plein essor.
L’aquaculture se présente comme une solution durable à la surpêche. Mais en réalité, les fermes piscicoles causent effectivement plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. Il y a vraiment peu de différence, en termes de pollution de l’environnement, entre les parcs d’engraissement terrestres et ceux aquatiques.
Le saumon d’élevage – l’un des aliments les plus toxiques au monde ?
En regardant les produits chimiques utilisés dans les élevages de poissons en Norvège, Kurt Oddekalv, un militant écologiste norvégien respecté, pense que l’élevage du saumon est une catastrophe à la fois pour l’environnement et pour la santé humaine.Sous les fermes de saumon parsemées à travers les fjords norvégiens, il y a une couche de déchets de 15 mètres de hauteur, débordante de bactéries, médicaments et pesticides. Bref, tout le fond marin a été détruit, et puisque les fermes sont situées dans des eaux libres, la pollution de ces fermes n’est nullement maîtrisée.
La pêche aujourd’hui est confrontée à une série de problèmes graves, de la surpêche, de la pollution chimique à la mutation génétique suite aux expositions toxiques. Certains considèrent que par le biais de l’agriculture intensive et la pollution mondiale, la chair des poissons que nous mangeons est transformée en un cocktail chimique mortel.
Malgré cela, le commerce du poisson est en plein essor.
L’aquaculture se présente comme une solution durable à la surpêche. Mais en réalité, les fermes piscicoles causent effectivement plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. Il y a vraiment peu de différence, en termes de pollution de l’environnement, entre les parcs d’engraissement terrestres et ceux aquatiques.
Sous les fermes de saumon parsemées à travers les fjords norvégiens, il y a une couche de déchets de 15 mètres de hauteur, débordante de bactéries, médicaments et pesticides. Bref, tout le fond marin a été détruit, et puisque les fermes sont situées dans des eaux libres, la pollution de ces fermes n’est nullement maîtrisée.
Une ferme de saumon peut contenir plus de 2 millions de saumons dans un espace assez restreint. Cette surpopulation entraîne des maladies, qui se propagent rapidement chez le saumon stressé.
Selon Oddekalv, les poux de mer, la maladie du Pancréas (PD) et le virus de l’anémie infectieuse du saumon (ISA) se sont répandus à travers la Norvège, mais les consommateurs ne sont pas informés et la vente de ces poissons malades se poursuit toujours.
Un certain nombre de pesticides dangereux (parfois connu pour avoir des effets neurotoxiques) sont utilisés pour conjurer ces agents pathogènes. Le poisson a toujours été considéré comme un aliment sain, mais selon Oddekalv, aujourd’hui le saumon d’élevage est l’un des aliments les plus toxiques au monde!
Jerome Ruzzin, chercheur en Toxicologie, a confirmé les allégations d’Oddekalv. Il a testé plusieurs groupes d’aliments vendus en Norvège, et en effet, le saumon d’élevage contient la plus grande quantité de toxines, et avec une importante marge.
Dans l’ensemble, le saumon d’élevage est cinq fois plus toxique que tout autre produit alimentaire testé. Lors d’études portant sur l’alimentation animale, les souris nourries au saumon d’élevage deviennent obèses, avec des couches épaisses de graisse autour de leurs organes internes. Ils ont également développé le diabète.
Le saumon, mutations génétiques…
Les pesticides utilisés affectent l’ADN du poisson, ce qui provoque des mutations génétiques. Des exemples inquiétants de morue déformée sont capturés.
Ce qui est encore plus inquiétant est que, selon Oddekalv, environ 50 pour cent de la morue d’élevage est déformée de cette façon. Et lorsqu’une femelle morue s’échappe, elle apporte ces mutations génétiques et ces malformations dans la population sauvage.
Le saumon d’élevage souffre de mutations moins visibles mais tout aussi inquiétantes. La chair du saumon d’élevage est « fragile » et se brise lorsqu’elle est pliée – une caractéristique très anormale.
Le contenu nutritionnel est aussi sauvagement anormal. Le saumon sauvage contient environ 5 à 7 pour cent de matières grasses, alors que la variété d’élevage peut contenir entre 14,5 à 34 pour cent.
De nombreuses toxines s’accumulent plus facilement dans les graisses, ce qui signifie que même lorsqu’ils sont élevés dans des conditions tout aussi contaminées, le saumon d’élevage contient beaucoup plus de toxines que le sauvage.
Plus choquant, la recherche révèle que la plus importante source d’exposition aux toxiques n’est pas les pesticides ou les antibiotiques, mais plutôt l’alimentation !Les polluants présents dans l’alimentation du poisson comprennent les dioxines, les polychlorobiphényles (PCB), et un certain nombre de médicaments et de produits chimiques.
Qu’est ce qui rend l’alimentation du saumon si toxique ?
Alors quel est le problème avec l’alimentation du poisson? Pourquoi est-elle si toxique?
Dans une usine norvégienne de nourriture en granulé pour poisson, l’ingrédient principal se révèle être l’anguille, utilisée pour sa haute teneur en protéines et en matières grasses, ainsi que d’autres poissons gras de la mer Baltique.
C’est là où commence le problème, la mer Baltique est très polluée. Certains des poissons utilisés ont des niveaux élevés de polluants toxiques.
En Suède, les poissonniers sont maintenant tenus d’avertir les clients au sujet de la toxicité potentielle des poissons de la Baltique. Selon les recommandations du gouvernement, vous ne devriez pas manger des poissons gras comme le hareng plus d’une fois par semaine, et si vous êtes enceinte, les poissons de la Baltique doivent être évités.
Jan Isakson, activiste Suédois de Greenpeace, révèle quelques-unes des raisons de toute cette pollution. Juste à l’extérieur de Stockholm, il y a une usine de papier massif sur la rive de la Baltique qui produit des dioxines toxiques. Et neuf autres pays industrialisés autour de la mer Baltique y déversent également leurs déchets toxiques. Les dioxines se lient à la graisse, ce qui explique pourquoi le hareng, l’anguille et le saumon sont particulièrement vulnérables, et finissent par accumuler des niveaux plus élevésque d’autres poissons.
Jugés impropre à la consommation humaine, certains de ces poissons gras sont maintenant principalement utilisés comme nourriture dans les fermes piscicoles !!
A la poudre de protéines, ils ajoutent un « antioxydant » appelé éthoxyquine. Selon certains, c’est l’un des secrets les mieux gardés de l’industrie alimentaire de poisson. L’éthoxyquine a été développé par Monsanto dans les années 1950 – comme pesticide. Son utilisation est strictement réglementée, alors pourquoi est-il ajouté aux croquettes pour poisson?
Il y a quelques années, un laboratoire anti-fraude suisse a été surpris de trouver des niveaux extrêmement élevés de éthoxyquine chez les poissons d’élevage – environ 10 à 20 fois plus élevé que les 50 mcg par kilo autorisés dans les aliments dans l’Union européenne ; cette découverte a commencé à percer le secret. L’éthoxyquine a été conçu pour être utilisé sur les fruits et légumes, mais l’industrie de poissons a découvert une autre nouvelle utilisation. Ils l’ajoutent à la nourriture en granulé pour éviter l’oxydation et le rancissement des graisses.
Cependant, les fabricants de nourriture de poisson n’ont jamais informé les autorités sanitaires de l’utilisation de ce produit chimique. En conséquence, l’UE réglemente strictement les niveaux d’éthoxyquine dans les fruits, les légumes et la viande – il existe des normes, même pour les kangourous et les reptiles – mais pas pour les poissons. De plus, les effets de ce produit chimique sur la santé humaine n’ont jamais été établis.
La seule étude jamais réalisée sur l’éthoxyquine et la santé humaine est la thèse de Victoria Bohne, ancienne chercheuse en Norvège, elle a fait un certain nombre de découvertes troublantes, y compris le fait que l’éthoxyquine peut traverser la barrière sang-cerveau, et peut avoir des effets cancérigènes. Bohne, comme beaucoup d’autres chercheurs, a subi des pressions pour quitter son travail de recherche après que des tentatives ont été faites pour falsifier et minimiser l’importance de ses conclusions.
D’autres ont lié l’utilisation secrète de éthoxyquine dans l’élevage de poisson norvégien, et l’absence d’enquête scientifique sur ses effets, au ministre norvégien des Pêches et des Affaires côtières, Lisbeth Berg-Hansen, qui se trouve également être un actionnaire important dans une ferme d’élevage de saumons, et a occupé plusieurs postes de haut rang au sein de l’industrie de la pêche.
Le Panga, qui est maintenant l’un des 10 poissons les plus consommés en France, était relativement inconnu il y a dix ans. Son prix bas a été son meilleur argument de vente. Mais comment ce poisson d’élevage peut-il être vendu à des prix aussi bas ?
Le panga fait partie des traditions culinaires du sud du Vietnam. Cependant, derrière cette image culturelle, il y a une réalité plus inquiétante. Au cours des 15 dernières années, les exportations de panga sont devenues une source majeure de revenus pour la région. En fait, 95 pour cent de la production mondiale de panga vient du sud du Vietnam, et ce succès résulte d’une exploitation humaine et environnementale.
Les panga d’élevage croissent deux à quatre fois plus vite par rapport à ceux de la nature, leur permettant d’atteindre la taille adulte dans environ six mois. Les poissons sont ensuite prélevés et traités, ce qui comprend le lavage des filets dans des grandes cuves remplies d’eau et de polyphosphates – additifs chimiques qui facilitent la congélation.
Le produit chimique permet également à la chair du poisson d’absorber l’eau, ce qui augmente artificiellement son poids. Après ce processus, le poisson ne dispose plus ni de goût, ni d’odeur, et prendra la saveur des épices utilisées pendant la cuisson.
Des millions de ménages vietnamiens déversent leurs déchets directement dans le fleuve Mékong chaque jour. Les pesticides utilisés dans la culture du riz y migrent également. Les algues vertes et les bactéries libèrent des toxines dans l’eau et réduisent les niveaux d’oxygène, ce qui ajoute un stress supplémentaire au système immunitaire du poisson, le rendant plus vulnérables à la maladie.
Pour remédier à la maladie, les éleveurs ajoutent des quantités importantes de médicaments dans leurs bassins de poissons, y compris un large éventail d’antibiotiques. La résistance aux médicaments oblige les éleveurs à continuer à augmenter les doses. Le panga n’est pas le seul affecté, bien sûr. Les antibiotiques se propagent à travers le fleuve, sont absorbés par les tissus des poissons puis par ceux qui les mangent.
Si vous avez besoin d’une autre raison d’éviter les aliments transformés, sachez que les déchets de poisson sont devenus un « produit de grande valeur » utilisé dans les aliments transformés. A moins de 15 cents par kilo, des têtes et des queues de poisson sont utilisés.
Pratiquement rien ne se perd. Les peaux de poisson sont recyclées pour être utilisées dans l’industrie cosmétique. Le reste des déchets de poisson est lavé et broyé en une pâte, qui est ensuite utilisé dans les plats cuisinés et la nourriture d’animaux domestiques.
Étant donné que les fabricants alimentaires ne sont pas tenus de vous dire que leurs produits comportent de la pâte de poisson et non de la chair réelle de poisson, ces produits offrent alors une marge bénéficiaire très élevée. D’ailleurs, si la liste des ingrédients du produit ne précise pas qu’il est fait avec du filet de poisson, il est généralement fait avec de la pâte de déchets de poisson.
La fraude est également monnaie courante. Certains poissons d’élevage se font passer pour des poissons sauvages, surtout dans les produits transformés étant donné que la traçabilité est plus complexe.
Cette pollution touche plus particulièrement les gros poissons gras situés en haut de la chaine alimentaire : requin, saumon, thon, ou espadon qui ajoutent aux polluants contenus dans leur chair, ceux des poissons qu’ils ont mangés.
Plus un poisson est gros, plus il est vieux et plus il aura accumulé de contaminants tout au long de sa vie.
Cependant, les plus petits poissons avec de courts cycles de vie, ont tendance à être de meilleures alternatives en termes de teneur en matières grasses, comme les sardines et les anchois. Le risque de contamination est plus faible et la valeur nutritive est plus élevée
Un principe général, consommez des petits poissons en bas de la chaine alimentaire comme la sardine et l’anchois et préférez la pêche locale.
Le saumon d’élevage – l’un des aliments les plus toxiques au monde ?
En regardant les produits chimiques utilisés dans les élevages de poissons en Norvège, Kurt Oddekalv, un militant écologiste norvégien respecté, pense que l’élevage du saumon est une catastrophe à la fois pour l’environnement et pour la santé humaine.Sous les fermes de saumon parsemées à travers les fjords norvégiens, il y a une couche de déchets de 15 mètres de hauteur, débordante de bactéries, médicaments et pesticides. Bref, tout le fond marin a été détruit, et puisque les fermes sont situées dans des eaux libres, la pollution de ces fermes n’est nullement maîtrisée.
Une ferme de saumon peut contenir plus de 2 millions de saumons dans un espace assez restreint. Cette surpopulation entraîne des maladies, qui se propagent rapidement chez le saumon stressé.
Selon Oddekalv, les poux de mer, la maladie du Pancréas (PD) et le virus de l’anémie infectieuse du saumon (ISA) se sont répandus à travers la Norvège, mais les consommateurs ne sont pas informés et la vente de ces poissons malades se poursuit toujours.
Un certain nombre de pesticides dangereux (parfois connu pour avoir des effets neurotoxiques) sont utilisés pour conjurer ces agents pathogènes. Le poisson a toujours été considéré comme un aliment sain, mais selon Oddekalv, aujourd’hui le saumon d’élevage est l’un des aliments les plus toxiques au monde!
Jerome Ruzzin, chercheur en Toxicologie, a confirmé les allégations d’Oddekalv. Il a testé plusieurs groupes d’aliments vendus en Norvège, et en effet, le saumon d’élevage contient la plus grande quantité de toxines, et avec une importante marge.
Dans l’ensemble, le saumon d’élevage est cinq fois plus toxique que tout autre produit alimentaire testé. Lors d’études portant sur l’alimentation animale, les souris nourries au saumon d’élevage deviennent obèses, avec des couches épaisses de graisse autour de leurs organes internes. Ils ont également développé le diabète.
Le saumon, mutations génétiques…
Les pesticides utilisés affectent l’ADN du poisson, ce qui provoque des mutations génétiques. Des exemples inquiétants de morue déformée sont capturés.
Ce qui est encore plus inquiétant est que, selon Oddekalv, environ 50 pour cent de la morue d’élevage est déformée de cette façon. Et lorsqu’une femelle morue s’échappe, elle apporte ces mutations génétiques et ces malformations dans la population sauvage.
Le saumon d’élevage souffre de mutations moins visibles mais tout aussi inquiétantes. La chair du saumon d’élevage est « fragile » et se brise lorsqu’elle est pliée – une caractéristique très anormale.
Le contenu nutritionnel est aussi sauvagement anormal. Le saumon sauvage contient environ 5 à 7 pour cent de matières grasses, alors que la variété d’élevage peut contenir entre 14,5 à 34 pour cent.
De nombreuses toxines s’accumulent plus facilement dans les graisses, ce qui signifie que même lorsqu’ils sont élevés dans des conditions tout aussi contaminées, le saumon d’élevage contient beaucoup plus de toxines que le sauvage.
Plus choquant, la recherche révèle que la plus importante source d’exposition aux toxiques n’est pas les pesticides ou les antibiotiques, mais plutôt l’alimentation !Les polluants présents dans l’alimentation du poisson comprennent les dioxines, les polychlorobiphényles (PCB), et un certain nombre de médicaments et de produits chimiques.
Qu’est ce qui rend l’alimentation du saumon si toxique ?
Alors quel est le problème avec l’alimentation du poisson? Pourquoi est-elle si toxique?
Dans une usine norvégienne de nourriture en granulé pour poisson, l’ingrédient principal se révèle être l’anguille, utilisée pour sa haute teneur en protéines et en matières grasses, ainsi que d’autres poissons gras de la mer Baltique.
C’est là où commence le problème, la mer Baltique est très polluée. Certains des poissons utilisés ont des niveaux élevés de polluants toxiques.
En Suède, les poissonniers sont maintenant tenus d’avertir les clients au sujet de la toxicité potentielle des poissons de la Baltique. Selon les recommandations du gouvernement, vous ne devriez pas manger des poissons gras comme le hareng plus d’une fois par semaine, et si vous êtes enceinte, les poissons de la Baltique doivent être évités.
Jan Isakson, activiste Suédois de Greenpeace, révèle quelques-unes des raisons de toute cette pollution. Juste à l’extérieur de Stockholm, il y a une usine de papier massif sur la rive de la Baltique qui produit des dioxines toxiques. Et neuf autres pays industrialisés autour de la mer Baltique y déversent également leurs déchets toxiques. Les dioxines se lient à la graisse, ce qui explique pourquoi le hareng, l’anguille et le saumon sont particulièrement vulnérables, et finissent par accumuler des niveaux plus élevésque d’autres poissons.
Jugés impropre à la consommation humaine, certains de ces poissons gras sont maintenant principalement utilisés comme nourriture dans les fermes piscicoles !!
L’un des secrets les mieux gardés de l’industrie du poisson !
Mais il y a encore un autre problème, et il provient du procédé de fabrication des granulés. Les poissons gras sont d’abord cuits, donnant deux produits distincts: l’huile et la poudre protéinée. Tandis que l’huile a des niveaux élevés de dioxines et de PCB, la poudre protéinée confère davantage de toxicité au produit final.A la poudre de protéines, ils ajoutent un « antioxydant » appelé éthoxyquine. Selon certains, c’est l’un des secrets les mieux gardés de l’industrie alimentaire de poisson. L’éthoxyquine a été développé par Monsanto dans les années 1950 – comme pesticide. Son utilisation est strictement réglementée, alors pourquoi est-il ajouté aux croquettes pour poisson?
Il y a quelques années, un laboratoire anti-fraude suisse a été surpris de trouver des niveaux extrêmement élevés de éthoxyquine chez les poissons d’élevage – environ 10 à 20 fois plus élevé que les 50 mcg par kilo autorisés dans les aliments dans l’Union européenne ; cette découverte a commencé à percer le secret. L’éthoxyquine a été conçu pour être utilisé sur les fruits et légumes, mais l’industrie de poissons a découvert une autre nouvelle utilisation. Ils l’ajoutent à la nourriture en granulé pour éviter l’oxydation et le rancissement des graisses.
Cependant, les fabricants de nourriture de poisson n’ont jamais informé les autorités sanitaires de l’utilisation de ce produit chimique. En conséquence, l’UE réglemente strictement les niveaux d’éthoxyquine dans les fruits, les légumes et la viande – il existe des normes, même pour les kangourous et les reptiles – mais pas pour les poissons. De plus, les effets de ce produit chimique sur la santé humaine n’ont jamais été établis.
La seule étude jamais réalisée sur l’éthoxyquine et la santé humaine est la thèse de Victoria Bohne, ancienne chercheuse en Norvège, elle a fait un certain nombre de découvertes troublantes, y compris le fait que l’éthoxyquine peut traverser la barrière sang-cerveau, et peut avoir des effets cancérigènes. Bohne, comme beaucoup d’autres chercheurs, a subi des pressions pour quitter son travail de recherche après que des tentatives ont été faites pour falsifier et minimiser l’importance de ses conclusions.
D’autres ont lié l’utilisation secrète de éthoxyquine dans l’élevage de poisson norvégien, et l’absence d’enquête scientifique sur ses effets, au ministre norvégien des Pêches et des Affaires côtières, Lisbeth Berg-Hansen, qui se trouve également être un actionnaire important dans une ferme d’élevage de saumons, et a occupé plusieurs postes de haut rang au sein de l’industrie de la pêche.
La consommation de panga en France !
En France, la consommation de poisson a plus que doublé au cours des cinq dernières décennies, dépassant maintenant la consommation de bœuf et de poulet. Pour répondre à la demande, le poisson est importé du monde entier. Il est rare de trouver un poisson capturé au large des côtes françaises. Près de la moitié de tous les poissons vendus en France sont élevés dans des fermes piscicoles. Des espèces moins connus et moins chers ont également été mis sur le marché.Le Panga, qui est maintenant l’un des 10 poissons les plus consommés en France, était relativement inconnu il y a dix ans. Son prix bas a été son meilleur argument de vente. Mais comment ce poisson d’élevage peut-il être vendu à des prix aussi bas ?
Le panga fait partie des traditions culinaires du sud du Vietnam. Cependant, derrière cette image culturelle, il y a une réalité plus inquiétante. Au cours des 15 dernières années, les exportations de panga sont devenues une source majeure de revenus pour la région. En fait, 95 pour cent de la production mondiale de panga vient du sud du Vietnam, et ce succès résulte d’une exploitation humaine et environnementale.
Les panga d’élevage croissent deux à quatre fois plus vite par rapport à ceux de la nature, leur permettant d’atteindre la taille adulte dans environ six mois. Les poissons sont ensuite prélevés et traités, ce qui comprend le lavage des filets dans des grandes cuves remplies d’eau et de polyphosphates – additifs chimiques qui facilitent la congélation.
Le produit chimique permet également à la chair du poisson d’absorber l’eau, ce qui augmente artificiellement son poids. Après ce processus, le poisson ne dispose plus ni de goût, ni d’odeur, et prendra la saveur des épices utilisées pendant la cuisson.
La pollution de l’environnement pose des risques
Le fleuve Mékong, où de nombreuses fermes panga se trouvent, est l’un des fleuves les plus fortement polluées dans le monde. En 2009, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a placé le panga sur la liste « rouge » des produits qui présentent un danger pour la santé humaine et environnementale.Des millions de ménages vietnamiens déversent leurs déchets directement dans le fleuve Mékong chaque jour. Les pesticides utilisés dans la culture du riz y migrent également. Les algues vertes et les bactéries libèrent des toxines dans l’eau et réduisent les niveaux d’oxygène, ce qui ajoute un stress supplémentaire au système immunitaire du poisson, le rendant plus vulnérables à la maladie.
Pour remédier à la maladie, les éleveurs ajoutent des quantités importantes de médicaments dans leurs bassins de poissons, y compris un large éventail d’antibiotiques. La résistance aux médicaments oblige les éleveurs à continuer à augmenter les doses. Le panga n’est pas le seul affecté, bien sûr. Les antibiotiques se propagent à travers le fleuve, sont absorbés par les tissus des poissons puis par ceux qui les mangent.
Mangez-vous réellement du poisson ?
Le poisson peut être l’un des aliments les plus sains que vous pouvez manger, mais à l’ère industrielle, vous devez être très prudent sur le choix du type de poisson.Si vous avez besoin d’une autre raison d’éviter les aliments transformés, sachez que les déchets de poisson sont devenus un « produit de grande valeur » utilisé dans les aliments transformés. A moins de 15 cents par kilo, des têtes et des queues de poisson sont utilisés.
Pratiquement rien ne se perd. Les peaux de poisson sont recyclées pour être utilisées dans l’industrie cosmétique. Le reste des déchets de poisson est lavé et broyé en une pâte, qui est ensuite utilisé dans les plats cuisinés et la nourriture d’animaux domestiques.
Étant donné que les fabricants alimentaires ne sont pas tenus de vous dire que leurs produits comportent de la pâte de poisson et non de la chair réelle de poisson, ces produits offrent alors une marge bénéficiaire très élevée. D’ailleurs, si la liste des ingrédients du produit ne précise pas qu’il est fait avec du filet de poisson, il est généralement fait avec de la pâte de déchets de poisson.
La fraude est également monnaie courante. Certains poissons d’élevage se font passer pour des poissons sauvages, surtout dans les produits transformés étant donné que la traçabilité est plus complexe.
Meilleures options: Sardines et Anchois
Il est tout à fait clair que les exploitations de poissons ne sont pas une solution viable à la surpêche. Elles détruisent l’écosystème marin. Malheureusement, une grande majorité des poissons, même sauvages, sont trop contaminés pour être mangésrégulièrement. La plupart des grands cours d’eau dans le monde sont contaminées par le mercure, par des métaux lourds et des produits chimiques comme les dioxines, les PCB etc.Cette pollution touche plus particulièrement les gros poissons gras situés en haut de la chaine alimentaire : requin, saumon, thon, ou espadon qui ajoutent aux polluants contenus dans leur chair, ceux des poissons qu’ils ont mangés.
Plus un poisson est gros, plus il est vieux et plus il aura accumulé de contaminants tout au long de sa vie.
Cependant, les plus petits poissons avec de courts cycles de vie, ont tendance à être de meilleures alternatives en termes de teneur en matières grasses, comme les sardines et les anchois. Le risque de contamination est plus faible et la valeur nutritive est plus élevée
Un principe général, consommez des petits poissons en bas de la chaine alimentaire comme la sardine et l’anchois et préférez la pêche locale.