Nous payons actuellement le mal que nous faisons à la planète

Ce siècle a été marqué par l’intervention d’un bon nombre de lanceurs d’alertes. Bono, Leonardo DiCaprio, Greta Thumberg, Aymeric Caron sont autant de lanceurs d’alertes qui s’échinent dès les premières heures à avertir le public des dommages que nous causons à la planète. Déforestation, pollution, industrialisation excessive sont autant de crimes que nous commettons volontairement ou non sur la Terre Mère. A l’heure où un virus compromet notre survie, il est d’usage d’éveiller notre conscience. C’est peu de le dire mais actuellement, nous payons le mal que nous faisons à notre seule et unique maison la Planète.

A l’âge de 16 ans seulement, Greta Thumberg avait affronté les plus grands lobbys pour leur dire : 

« Vous m’avez volé mon enfance ». Ces sanglots ont ému et parfois mis en colère les personnes qui pensent que l’environnement est un combat d’arrière-garde. Pourtant, nous avons besoin plus que jamais d’écouter ces voix de l’ombre. Et pour cause, notre survie pourrait être menacée si nous nous enlisons dans l’inconscience qui pourrait bien causer notre perte. C’est l’avenir de nos enfants qui est en jeu, et ce, de notre faute par notre aveuglément à vouloir toujours plus.

L’effet papillon

Que vous le vouliez ou non, le cosmos ne nous écoute pas. Ce dernier a sa propre manière d’équilibrer les choses et ses lois, quand celles-ci sont bouleversées par l’impact dévastateur de l’homme sur son environnement. Et nous vivons aujourd’hui un moment charnière qui ne se reproduira pas deux fois. Ce carrefour est peuplé de paradoxes. Nous n’avons jamais autant vécu dans l’abondance et dans la surconsommation tandis que nous n’avons jamais été autant menacés par la sécheresse matérielle. Cela a le don de faire réfléchir les plus éveillés d’entre nous. Ces pistes de réflexions pourraient bien sauver des milliers de vies, menacées par notre égoïsme d’avoir toujours plus. Seulement, les ressources de la planète sont tarissables et terriblement mal partagées. A ce jour, il y’a encore des personnes qui meurent de faim alors que nous n’avons jamais eu autant de vivres. La raison ? Plus de 90% des richesse sont partagées par 10 pour cent des plus nantis. Un chiffre alarmiste qui en appel à un profond éveil des consciences. Chacun de vos gestes enclenche un impact considérable sur notre planète, d’où l’importance de les appréhender en toute conscience.

Assister au chaos

Désastres environnementaux, changements climatiques d’envergure, anarchie financière sont autant de conséquences que les avides ont causés volontairement. Pire encore, nous sommes les salariés inconscients de cette affaire destructrice dont nous serons les premières victimes. Cela a commencé par la Chine, tandis que d’autres pays sont contraints au blocage. L’économie s’écroule même si la pollution diminue de façon considérable. L’air devient irrespirable et nous sommes obligés d’avancer masqués. Quel échec quand cette ressource est la plus vitale pour nous. Et le pire d’une tragédie est encore à venir…

Repli identitaire

Et nous assistons au pire, puisque désormais des pensées délétères occupent les esprits. Discrimination, xénophobie, stigmatisations, ce climat de peur rappelle les heures les plus sombres de l’humanité. Ce virus nous réveille et nous rappelle qu’à tout moment nous pouvons aussi être les discriminés, les bloqués aux frontières, les pestiférés. Emmanuel Macron l’avait martelé six fois : « Nous sommes en guerre ! » Une répétition qui en appelle au discernement et à l’introspection sur un comportement que nous avons répété pendant des siècles. Nous sommes aveuglés par notre sentiment de toute puissance, de privilèges alors que d’un jour à l’autre nous pouvons être réduits à néant

La course à la croissance

Quand on assiste à ces terribles conséquences, on ne peut s’empêcher de mettre le doigt sur un paradigme séculaire, celui de la quête effrénée de la croissance à tout prix. De la guerre, de la famine et même de la maladie. Pourtant, nous n’emporterons avec nous que des souvenirs et nous sommes en train d’assister là à une hécatombe d’envergure mondiale. Aujourd’hui l’heure est venue pour nous de nous arrêter car la vie l’impose. Il ne nous reste plus que le temps, une denrée précieuse dont nous avons perdu la valeur et que l’on ne mesure pas en argent. L’horloge s’arrête enfin pour nous aider à réfléchir à l’essentiel.

De l’usage du temps

A force d’être esclave, nous finissons par avoir peur de notre propre liberté. Nous prenons du temps avec ceux que nous aimons et nous sommes contraints à trouver des solutions alternatives pour les hommes de demain, nos enfants. Une « punition » nécessaire pour saisir la teneur de nos actes depuis des générations. Nous passons du virtuel au réel de façon paradoxale. Nous ne pouvons plus embrasser nos proches dans le froid humain le plus dévastateur.

La fin de l’individualisme est venue

Voici là l’enseignement indispensable à tirer de ce contexte. Le virus nous rappelle que la seule manière de nous en sortir est l’altruisme, une valeur qui s’est perdu dans le productivisme, la cupidité et l’individualisme. Nous devons enfin prendre nos responsabilités et penser à la communauté. Nous sommes un et faisons partie de la même famille, celles des humains. Arrêtons de chercher le responsable car il s’agit de nous. Quand on plaide enfin coupable, nous sommes à même d’apprendre à choisir les bonnes décisions. Parce que le cosmos est actuellement en train de nous faire payer une dette avec un prix fort, un virus mortel.
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